SCANDALE ! – Le Canton de Vaud renvoie une famille géorgienne avec une brutalité inouïe

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Alors que la Confédération fait des milliards de bénéfices, que les arrivées de requérant.e.s se font de plus en plus rares et que des gens intégrés ne demandent que de pouvoir faire leur vie en paix, les autorités vaudoises – sous la direction de M. Leuba et Mme Mettraux – expulsent une famille de manière proprement scandaleuse!

Craignant pour leur vie en Géorgie, la famille D. a demandé l’asile en Suisse en 2011.
Ils étaient intégrés, les enfants sont tous nés ici. Les rapports médicaux attestant que l’état de santé des parents et d’un des enfants – autiste – ne permettait pas leur expulsion, ont tout simplement été ignorés, balayés, malgré un risque avéré de suicide. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé: le père a tenté de mettre fin à ses jours lors de l’intervention de la police. Ses blessures ont été soignées à la va-vite, provoquant une infection. Les enfants sont traumatisés, ils ne dorment et ne mangent plus.

IL FAUT QUE CELA CESSE !!! Dans toute la chaîne de décision et d’exécution, nous estimons que tous  (Conseillers d’Etat, chefs de services, cadres, policiers, etc.) sont responsables d’avoir mis en danger la vie de Monsieur D et d’avoir traumatisé les enfants.

 

Voici le témoignage de leur voisin:

“Le 16 avril vers 6 heures du matin, nous entendons des cris provenants de la maison. Je monte voir et rencontre un grand nombre de policiers à l’entrée et dans l’appartement de la famille D. Ils me disent de redescendre dans mon appartement. Je leur demande s’ils ont un mandat de perquisition. Un des policiers qui à l’air d’être en charge, sort trois feuilles où, après avoir demandé mon nom, l’écrit sur une d’elles et signe lui-même, sans que j’aie pu lire quoi que ce soit. Est-ce que ce papier aurait dû être donné aux D. le 5 avril pour qu’ils aient ces 10 jours mentionnés pour faire recours? Si c’est le cas, aucun d’eux n’a rien reçu. Toujours est-il qu’il est mentionné que le soussigné, (moi-même), certifie avoir notifié la présente ordonnance à Erik D. alors que je n’ai ni pu lire ce papier et qu’il a été signé par ce policier et que je n’ai pu ni voir ni parler à Erik. Lorsque je demande justement à voir Erik D., on me l’interdit. J’entend ensuite les cris de Marina D. qui appelle mon nom avec dans sa voix une telle détresse qui me pousse à aller voir ce qui se passe. La police me prend avec force. Un ordre est donné à deux policiers de me ramener dans mon appartement.
Lorsque je demande au moins de pouvoir leur dire au revoir après 6 années d’amitié entre nous, ils me l’interdisent à nouveau. J’entrevois passer Erik, tout ensanglanté et groggy, puis Marina et sa belle Mère, en pyjama, criant à la mort. ligotée aux jambes et aux poignets, un masque sur la tête, Marina restera ainsi jusqu’à Genève où elle sera attachée sur une chaise roulante. Les 3 enfants, dont l’un d’eux atteint d’autisme, sont témoins de cette scène de violence digne de l’arrestation des plus grands meurtriers de la planète, envers leur parents dont le plus grand crime est celui d’éviter qu’un autre crime soit commis contre eux, comme ils en ont déjà été victimes et qui hantent leurs cauchemars au point de préférer ôter leur vie plutôt que de retourner dans l’enfer qu’ils ont connu et qui les attend là-bas.

Les D. sont d’une extrême gentillesse, ils sont toujours prêts à rendre service. Nos 3 enfants mutuels ont grandi ensemble, les 2 plus grands étant dans la même classe d’école.
Ils sont Yézidis, minorité religieuse persécutée. Ils ont un système de castes et n’ont pas le droit de se marier hors caste. Ce qui a été le cas d’Erik qui se marie par amour et s’enfuient pour ne pas avoir de problèmes. Sa femme est tellement mise sous pression par sa propre famille qu’elle rentre à la maison. Divorce. Lui se fait tabasser et fait de la prison. Lorsqu’il rentre en relation avec Marina, son épouse actuelle, elle se fait elle même tabasser par les membres de la famille de l’ex femme, elle perd l’enfant qu’elle avait en elle et ils lui disent qu’elle n’aura jamais de descendance.
C’est pour ça qu’elle a vécu un tel stress depuis, avec cette peur constante d’être renvoyée a l’horreur, et cette angoisse que ses enfants subissent le même sort que son premier.
Lorsqu’elle reçoit récemment l’information à nouveau qu’ils vont être renvoyés, elle passe 2 semaines à Nant, en hôpital psychiatrique.
Les médecins de famille sont consultés au niveau de leur santé et les 2 préconisent de ne pas les renvoyer au vu de leur santé. Ils suspectent que le cas d’autisme d’un de leur enfants se soit aggravé lors du renvoi de la grand-maman, et que le renvoi de la famille lui fait risquer une décompensation. Les rapports médicaux de médecin de l’institut psychiatrique de « Nant » stipulent qu’Erik suite à ses problèmes d’anxiétés dû à ce qu’il a vécu en Géorgie et à la peur de devoir y retourner, risque de passer à l’acte suicidaire s’il devait être déporté.

Ils n’ont ni famille ni maison en Géorgie. Trois enfants en bas âge qui ont vécu uniquement en Suisse depuis 8 ans. Leur seule famille et à Leysin, le frère d’Erik et sa famille qui sont en situation légale, réfugiés pour les mêmes raisons, mais ayant pu avoir le statut avant le durcissement des lois.

Erik a été rembarqué, les bras lacérés, et c’est seulement à Genève qu’ils lui ont recousu sommairement les bras. Ils sont arrivés en Géorgie et un médecin lui demande qui lui avait fait un aussi mauvais travail et que la plaie était déjà infectée…

Un avion spécial attendait leur famille et une autre de 4 personnes à destination de la Géorgie « Tout le reste du Boeing était rempli par des policiers… »